En Wallonie, la totalité des forêts à haut degré de naturalité a disparu, mais nous disposons encore de certains massifs avec un grand potentiel pour le redéploiement de celle-ci. Une première étape essentielle serait le classement en réserve intégrale d’une grande superficie d’un seul tenant : une grande réserve intégrale en Région Wallonne de 5000 hectares !
La naturalité exprime un certain degré de l’état naturel et spontané d’un écosystème. À l’opposé de la naturalité, on parle d’artificialisation qui découle d’une action humaine. C’est le mot choisi en français pour traduire de manière plus ou moins fidèle le concept de « wilderness » du monde anglophone. La naturalité qualifie donc un état des écosystèmes, mais renvoie aussi à l’idéal d’un espace sauvage théorique ou disparu.
En Wallonie, la totalité des forêts à haut degré de naturalité a disparu, mais nous disposons encore de certains massifs avec un grand potentiel pour le redéploiement de celle-ci. Une première étape essentielle serait le classement en réserve intégrale d’une grande superficie d’un seul tenant : une grande réserve intégrale en Région Wallonne de 5000 hectares ! La création de cette grande réserve constituerait un geste concret et symbolique fort : 1° pour la préservation d’une dimension trop souvent oubliée de la biodiversité ; 2° pour une plus grande intégration de la dimension écologique dans la gestion des forêts ; 3° comme réponse institutionnelle au besoin sociétal grandissant de respect et de rencontre de la nature sauvage.
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Quel avenir pour le sauvage?
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